Mballa Léopold Marcelin’s Updates

CAlMEROUN : Réduction des inégalités et l’amélioration de la couverture vaccinale en milieu urbain dans le cadre du District de Santé d'ABONG MBANG.

REDUIRE LES INEGALITES ET AMELIORER LA COUVERTURE VACCINALE

1

Je travaille comme cadre d’appui à la Délégation Régional de la Santé Publique de l’EST CAMEROUN dans le cadre du suivi évaluation des activités des projets et programme de santé depuis bientôt 4ans et après avoir passé près de 14 ans comme chefs de bureau santé, gestionnaire de données, enseignant dans les écoles de formations et point focal de surveillance épidémiologique et de bien d’autres programmes et projets au niveau de district et de terrain (Batouri, puis Abong-Mbang). Je n’oublie pas les années de gestion du volet la santé des refugiés issus de la crise centrafricaine ainsi qu’un passage à la supervision du projet « Performance BasedFinancing », financement basé sur les résultats ou la performance.

2

Parler de la réduction des inégalités d’accès aux vaccinations en mettant un focus dans les zones urbaines

Pose non seulement le problème général de l’équité d’accès liés aux services de santé comme la vaccination

Il peut s’agir des problèmes liés à la géographie, distances, catastrophe

Il paut aussi s’agir des problèmes sociopolitique ou de sécurité

Il peut s’agir des problèmes liés aux barrières financières

Il peut s’agir des problèmes d’organisation, de planification, de suivi ou d’évaluation ce qui renvoie aux occasions manqués

3

 

A l’analyse des résultats de résultats consolidés au niveau national en se focalisantà la couverture vaccinale au PENTA 3 comme référencedans la région de l’EST, ces résultats semblent très bons mais ils cachent non seulement la répartition inégale de cette couverture entre les 14 districts de santé de la région mais aussi les disparités à l’intérieur même de chacun de ces districts ainsi qu’entre et à l’intérieur des aires de santé, qu’est qui peut bien expliquer ces inégalités d’accès à la vaccination ou au services de santé et d’autant que ce phénomène de l’inégal accès à la vaccination pourtant bien organisée et gratuite autour du PEV combinées aux occasions manquées prennent de l’ampleur dans les zones urbaines de notre région qui, comme dans la plus part des pays en développement comme le nôtre, connaissent une très forte urbanisation, au dernier recensement général de la populationdu Cameroun en 2005 , elle se situait autour de 53%. Comment faire adresser ces problèmes d’équité sanitaire ou vaccinale ? notre choix va se porter sur le cas de la petite ville d’Abong-Mbang qui est pleine expansion (agriculture de seconde génération, agropoles, exploitations et industries forestières …qui favorisent la naissance de nouveaux pôles de concentration des populations à aux entrés est, sud et sud-ouest de la ville notamment dans les localité d’AYENE, MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB,PLATEAU, ANKOABOUAMB, DJENASSOUME, NKOUELEU,OBOUL, ABONG-MBANG 2, ABONG-DOUM, ANZIE ET BAGOFIT) dans le district qui porte le même nom où les performances de vaccination reste assez faibles et où il existe entre autre des communautés spécialescomme les pygmées BAKA, des populations vulnérables comme les femmes au ménage et les jeunes filles célibataires mères qui doivent prendre en charges toutes seules leurs enfants en se consacrant à de petits métiers ou au petit commerce (toutes activités absorbantes), les moto-taximen (qui représentent une partie importante de l’exode rural massif des jeunes vers la ville) et les élèves et pour lesquelles des efforts particuliers doivent être entrepris pour garantir leur accès aux soins et à la vaccination particulièrement.

Contexte

Le District de santé d’ABONG-MBANG est situé à l’entrée sud de la région de l’EST CAMEROUN dans le département du HAUT-NYONG il couvre 04 arrondissements administratifs dont ABONG-MBANG (03 aires de santé), BEBEND (02 Aires de santé), MBOANZ (2 aires de santé) et DJA( 03 Aires de santé),soit 08 aires de santé (AS),24 formations sanitaires qui vaccinent , dont 20 publiques et 04 privées. Et couvre 170 villages, quartiers et hameaux.

S’agissant de la ville d’ABONG-MBANG,cette bourgade d’environ 25000 âmes inégalement réparties dans 02 aires de santé toutes à faciès urbano-rural elle-même repartie à savoir :

AIRE SANTE

ZONE DE RESPONSABILITE

FORMATION SANITAIRE

OBSERVATIONS

ABONG MBANG NORD

(10000 HABITANTS)

ABONG MBAG 2, ANZIE, ABONG DOUM, NKOLMVOLAN, OBOUL 1, NKOUELEU, DJENASSOUME, NTIMBE, PETIT PARIS, LAKABO

CSI OBOUL 1

(Construit et équipé mais besoin de réhabilitation)

Nouvelles industries grandes du bois et de foresterie
Grandes exploitation agricoles
Et Hôpital EPC NKOL MVOLAN en arrêt d’activités
Elites politiques

ADOUMA, BAGOFIT

CSI BAGOFIT (non construit et non équipé)

Grandes exploitations agricoles
Hôtels de luxe
Elites politiques

ABONG-MBANG SUD (25000 HABITANTS)

CENTRE (ANKOAMB, PLATEAU, SOURIS, ZALOUM1, ZALOUM 2, KAKA, BAMILEKE, MAKA)

C M LE BERGER (Construit et équipé)

CS CATHOLIQUE (Construit et équipé)

 

Petits commerces
Administrations
Hôtels et auberges
Moto-taximen
Filles et célibataires avec enfants
Le CS CATHOLIQUE ne vaccine plus

SUD (MBOULE 1, MBOULE 1, BOULE 2, DJOW, MBELLA, ADMINIDTRATIF, NYONG, EYENE 1, AYENE2)

HOPITAL DE DISTRICT (Construit et équipé)

CLINIQUE Dr NDONNANG (Construit et équipé)

CSI ABONG-MBANG SUD (Construit et équipé)

CS LE NYONG

(Construit et équipé)

Petits commerces
Administrations
Hôtels et auberges
Moto-taximen
Filles et célibataires avec enfants
Ecoles de formation et lycées
Elites Administratives

KWOAMB (MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB)

CSI KWAOMB

(ancienne léproserie transformée en CSI (construit, non équipé et besoin de réhabilitation)

Grandes exploitations agricoles
Exploitations forestières modernes et sauvages
Moto-taximen
Filles et célibataires avec enfants
Ecoles de formation et lycées
Elites politiques

 

Une récente revue des données pour l’antigène de référence montre clairement que la ville à elle seule pèse plus de ¾ des occasions et des perdues de vue du système de vaccination c’est à tous les enfants qui n’ont pas eu accès ou ont échappés pour une raison ou une autres à l’immunisation.

Pire encore les informations rapportées par les Formation sanitaires comportent beaucoup d’incohérences en comporte beaucoup sont soit sous rapportées, soit sur rapportées

Forces

FAIBLESSES

MENACES

OPPRTUNITES

Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination

-Planification insuffisante des activités

-Coordination insuffisante des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains et réticences à collaborer ou impliques les autres acteurs (communautés, partenaires, secteurs apparentés, associations, secteur privé , ONG, OSC, OBC)

 

Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération)

 

Insuffisante cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables

 

Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC

 

Supervision, formative insuffisante

 

Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées

 

Suivi et utilisation des données insuffisant

 

 

 

4

Les stratégies

Planifier avec les communautés les activités de vaccination

Constituer une Equipe principale et définir clairement les rôles et responsabilités

Elaborer une cartographie sociale pertinentedes différents groupes vulnérables et défavorisés

Renforcer et intégrer les liens avec ces communautés

Identifier toutes les occasions et les opportunités qui peuvent bénéficier à la vaccination et les planifier pour permettre de rattraper les occasions manquées et les perdues de vue

Superviser et former les différents acteurs

Suivre, rapporter, monitorer et évaluer de façon très rapprochée et suffisante les activités

INTRODUCTION

A l’analyse des résultats de résultats consolidés au niveau national en se focalisant à la couverture vaccinale au PENTA 3 comme référence dans la région de l’EST, ces résultats semblent très bons mais ils cachent non seulement la répartition inégale de cette couverture entre les 14 districts de santé de la région mais aussi les disparités à l’intérieur même de chacun de ces districts ainsi qu’entre et à l’intérieur des aires de santé, qu’est qui peut bien expliquer ces inégalités d’accès à la vaccination ou au services de santé et d’autant que ce phénomène de l’inégal accès à la vaccination pourtant bien organisée et gratuite autour du PEV combinées aux occasions manquées prennent de l’ampleur dans les zones urbaines de notre région qui, comme dans la plus part des pays en développement comme le nôtre, connaissent une très forte urbanisation, au dernier recensement général de la population du Cameroun en 2005 , elle se situait autour de 53%. Comment faire adresser ces problèmes d’équité sanitaire ou vaccinale ? notre choix va se porter sur le cas de la petite ville d’ABONG-MBANG qui est pleine expansion (agriculture de seconde génération, agropoles, exploitations et industries forestières …qui favorisent la naissance de nouveaux pôles de concentration des populations à aux entrés est, sud et sud-ouest de la ville notamment dans les localité d’AYENE, MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB,PLATEAU, ANKOABOUAMB, DJENASSOUME, NKOUELEU,OBOUL, ABONG-MBANG 2, ABONG-DOUM, ANZIE ET BAGOFIT) dans le district qui porte le même nom où les performances de vaccination reste assez faibles et où il existe entre autre des communautés spéciales comme les pygmées BAKA, des populations vulnérables comme les femmes au ménage et les jeunes filles célibataires mères qui doivent prendre en charges toutes seules leurs enfants en se consacrant à de petits métiers ou au petit commerce (toutes activités absorbantes), les moto-taximen (qui représentent une partie importante de l’exode rural massif des jeunes vers la ville) et les élèves et pour lesquelles des efforts particuliers doivent être entrepris pour garantir leur accès aux soins et à la vaccination particulièrement.

 

 

Parler de la réduction des inégalités d’accès aux vaccinations en mettant un focus dans les zones urbaines. Pose non seulement le problème général de l’équité d’accès liés aux services de santé comme la vaccination. Il peut s’agir des problèmes liés à la géographie, distances, catastrophe. Il peut aussi s’agir des problèmes sociopolitiques ou de sécurité. Il peut s’agir des problèmes liés aux barrières financières. Il peut s’agir des problèmes d’organisation, de planification, de suivi ou d’évaluation ce qui renvoie aux occasions manqués.

Notre choix s'est porté sur la réduction des inégalités et l’amélioration de la couverture vaccinale dans le cadre urbainen nous appuyant sur le cas de la petite ville d'ABONG MBANG.

CONTEXTE

La ville d’ABONG-MBANG est le chef-lieu du District de santé éponyme. Située à l’entrée sud de la région de l’EST CAMEROUN dans le Département du HAUT-NYONG, il couvre 04 arrondissements administratifs dont : ABONG-MBANG (03 aires de santé), BEBEND (02 Aires de santé), MBOANZ (2 aires de santé) et DJA (03 Aires de santé). Soit au total 08 aires de santé (AS), 22 sur 24 formations sanitaires qui vaccinent, dont 20 publiques et 04 privées. Il couvre 170 villages, quartiers et hameaux. Cette bourgade compte environ 35 000 âmes inégalement réparties dans 02 Aires de Santé toutes à faciès urbano-rural elle-même composées comme suit :

AIRE SANTE

ZONE DE RESPONSABILITE

FORMATION SANITAIRE

ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES ET PARTICULARITES

ABONG MBANG NORD
(10000 HABITANTS)

ABONG MBAG 2, ANZIE, ABONG DOUM, NKOLMVOLAN, OBOUL 1, NKOUELEU, DJENASSOUME, NTIMBE, PETIT PARIS, LAKABO

CSI OBOUL 1
(Construit et équipé mais besoin de réhabilitation)

- Nouvelles industries grandes du bois et de foresterie
- Grandes exploitation agricoles
- Et Hôpital EPC NKOL MVOLAN en arrêt d’activités
- Elites politiques

ADOUMA, BAGOFIT

CSI BAGOFIT (non construit et non équipé)

- Grandes exploitations agricoles
- Hôtels de luxe
- Elites politiques

ABONG-MBANG SUD (25000 HABITANTS)

CENTRE (ANKOAMB, PLATEAU, SOURIS, ZALOUM1, ZALOUM 2, KAKA, BAMILEKE, MAKA)

C M LE BERGER (Construit et équipé)
CS CATHOLIQUE (Construit et équipé)

- Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Le CS CATHOLIQUE ne vaccine plus

SUD (MBOULE 1, MBOULE 1, BOULE 2, DJOW, MBELLA, ADMINIDTRATIF, NYONG, EYENE 1, AYENE2)

HOPITAL DE DISTRICT (Construit et équipé)
CLINIQUE Dr NDONNANG (Construit et équipé)
CSI ABONG-MBANG SUD (Construit et équipé)
CS LE NYONG
(Construit et équipé)

- Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites Administratives

- CLINIQUE Dr NDONNANG ne fait pas aucune activité de santé publique et ne collabore pas

KWOAMB (MADOUMA, AVIATION, MISSOUME, MBANG, KWOAMB)

CSI KWAOMB
(ancienne léproserie transformée en CSI (construit, non équipé et besoin de réhabilitation)

- Grandes exploitations agricoles
- Exploitations forestières modernes et sauvages
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites politiques

Une récente revue des données pour l’antigène de référence montre clairement que la ville à elle seule pèse plus de ¾ des occasions et des perdues de vue du système de vaccination c’est à tous les enfants qui n’ont pas eu accès ou ont échappés pour une raison ou une autres à l’immunisation.

Pire encore les informations rapportées par les Formation sanitaires comportent beaucoup d’incohérences en comporte beaucoup sont soit sous rapportées, soit sur rapportées

ANALYSE FFOM

FORCES

Exitence du sytème de santé qui intégre la mise en oeuvre des activités les programmes

Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination

Existence des ressouces (Common basket, capalhumai et matériel)

Existence des partenariats solides

FAIBLESSES

- Planification insuffisante des activités
- Coordination insuffisante des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains et réticences à collaborer ou impliques les autres acteurs (communautés, partenaires, secteursapparentés, associations, secteur privé , ONG, OSC, OBC)

- Insuffisante cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables

- Insuffisante supervision formative

- Insuffisants suivi et utilisation des données

OPPORTUNITES

Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération)

Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC

Existence et diversification des techniques et moyens de communications( TIC)

Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées

Constituer une Equipe principale

•Celle-ci doit comprendre des membres du conseil municipal, de la société civile, des ONG et

des groupes représentant les personnes défavorisées en milieu urbain ainsi que le programme

de vaccination, les membres du secteur EAH, du secteur de l’éducation et de la santé des

enfants. L’équipe peut également comporter des membres temporaires pour de plus courtes

périodes selon les besoins.

Examiner le

présent manuel

•Dans le cadre d’autres lignes directrices, initiatives au sein du pays ou de la zone urbaine, notamment la

stratégie Atteindre chaque district. Choisir, adapter et utiliser

•Les approches et les outils les plus appropriés pour une ou plusieurs analyse(s) de situation approfondie(s)

dans les zones urbaines locales.

•Il peut s’agir de l’une des approches présentées dans ce manuel ou disponible ailleurs.

Sélectionner et utiliser des ressources

•À l’aide des résultats de l’analyse de situation, des suggestions faites dans ce manuel d’autres ressources.

•Sélectionner des interventions adéquates pour la zone.

•Télécharger le matériel sélectionné.

•Établir les ressources et les partenaires complémentaires pour la mise en oeuvre.

Élaborer des

plans et obtenir l’approbation de leur mise en œuvre

•Les plans doivent comporter des cibles spécifiques aux personnes défavorisées en milieu urbain.

FORCES

FAIBLESSES

OPPORTUNITÉS

MENACES

Existence du système de santé qui intègre la mise en œuvre des activités les programmes

Très faible activité mobilisation sociale et de participation communautaire (Réticence à collaborer du système sanitaire ou à impliquer les autres acteurs (communautés, partenaires, secteurs apparentés, associations, secteur privé, ONG, OSC, OBC)ou aussi refus relais communautaires à travailler gratuitement

Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération et Présence de la concurrence sanitaire avec l’essor des formations sanitaires privées et confessionnelles)

La complexité du milieu urbain (diversités ethniques, linguistiques et culturelles, barrières naturelles, géographiques, longues distances, enclavement, cours d’eau, disfonctionnements, insuffisances organisationnelles, fractures sociales

Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination

Insuffisante planification des activités (Insuffisante prise en compte de la cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables, les groupes difficiles à atteindre)


Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC
 


Insuffisante implication et collaboration des collectivités locales décentralisées

Existence d’un certain niveau de ressources (Common basket : Budget Etat, Partenariats GAVI, UNFPA, UNICEF, OMS, FAIR MED, capital humain et matériel)

Insuffisante coordination des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains) Insuffisante atteinte des populations et groupes vulnérables et des milieux sociaux aisés

Existence et diversification des techniques et moyens de communications (TIC)

Insuffisante mise en œuvre de l’organisation du secteur de la santé

Existence des partenariats solides (Partenariats : GAVI, UNFPA, UNICEF, OMS, FAIR MED, projet PBF/ACVE/FRPSE)

insuffisance des ressources (humaines : Insuffisance du personnel en qualité et en nombre, matérielles :intrants et consommables de vaccination et financières)

Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées

Insuffisante mobilisation des ressources matérielles et financières et Retard de démarrage de la CSUInsuffisante mobilisation des ressources matérielles et financières et

Insuffisant suivi (Insuffisante supervision formative et Insuffisant suivi et utilisation des données)

Existence d’un noyau d’Equipe principale

 

Parce que les aires de santé de la ville d'ABONG-MBANG d'une façon établie par tous les rapports , ainsi toutes les revues des données qui nous ont inspiré représentent un peu plus de 50% des enfants qui n'ont pas eu accès à la vaccination pour une raison ou une autre, vouloir réduire les inégalités et améliorer la couverture vaccinale dans ce district veut dire qu'on s'adresse particulière de manière à renverser avec impact cette tendance dans cette ville dans les trois premiers trimestres de l'année.

Et au regard de notre diagnostic il faut principalement résoudre les problèmes liés aux faiblesses descellées en priorisant les actions à haut impact comme l'organisation des mini campagnes trimestrielles de rattrapage ( qui aujourd'hui sont semestriellement associés aux Semaine d'Actions de Santé et de nutrition Infantiles et Maternelles:SASNIM) et surtout en les adossant sur une meilleur collaboration, mobilisation et une grande implication des tous les acteurs urbains (secteur privé, partenaires au développement, formations sanitaires privées, les ONG, les autorités municipales, les associations locales, les communautés). En plus, il faut pour mettre tout cela en musique une meilleure planification, coordination de la mise en œuvre des activités s'avère nécessaire.

Enfin il faut pour s'assurer de la qualité de tous ces choix aussi pertinents fussent-ils, il est nécessaire d'encadrer tout cela par une meilleure supervision formative, un suivi-évaluation et une judicieuse utilisation des données pour décision.

Activités innovantes

Aussi nous avons pour répondre à la question des déficits criards d’atteinte des cibles à vacciner, il nous semble judicieux de privilégier comme activité première et innovantel’organisation des campagnes trimestrielles systématiques de rattrapage des enfants n’ayants été atteints pour une raison qui auront l’avantage d’une organisation concentrée dans un temps réduit , et plus légère basée sur les aires de santé et de ce fait seront aussi facile à financer par rapport au système de routine aux moyens insuffisants et aux résultats mièvres que nous connaissons actuellement,
Notre deuxième priorité à la mobilisation, la grande implication, la collaboration harmonieuse avec tous les acteurs urbains (secteur privé, partenaires au développement, formations sanitaires privées, les ONG, les autorités municipales, les associations locales, les communautés, le tout couplé àl’utilisation des mass médias, et des nouvelles technologies de la communication), pour les quels et sans lesquels les prestations sont mises en œuvre, et sur tout assurer une plus sérieuse promotion en ville des activités de vaccination,
Notre troisième choix va à la planification des ,avec tous les acteurs urbains préalablement bien ciblés et identifiés au préalable, des activités qui prenne en compte de la cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables, les autres groupes difficiles à atteindre,
Notre quatrième choix se porte sur la mise en œuvre la supervision formative par le District élargie aux autorités municipales urbaines et d’autres partenaires et services apparentés ou ONG pour garantir la qualité et les standards de services,
En fin pour s’assurer un meilleur suivi-évaluation de toutes ces activités mises en œuvre et contrôler que l’impact et l’objectif d’améliorer la couverture vaccinale il faut judicieuse collecte, compilation utilisation des données pour décision éclairée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Activités

Détails de l’activité

Qui soutient l’activité ?

Peut-elle être intégrée aux activités et ressources existantes (oui/non/peut-être)

Organisation systématique des campagnes trimestrielles de rattrapage des enfants n’ayant été atteints par la vaccination

- Planification, budgétisation de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints

 

- District de Santé

 

- Autorités municipales

- formations sanitaires publiques et privées

- Services secteurs apparentés

- Secteurs privés

- Partenaires au développement

- ONG

-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA)

OUI (SASNIM)

- Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la campagne trimestrielle de rattrapage

- Mise en œuvre et supervision des activités de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints

- Evaluation de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints,

- Organisation des enquêtes de couvertures LQAS après la campagne,

- Organisation des revues et validations mensuelles et trimestrielles des données.

Implication et collaboration harmonieuse avec tous les acteurs urbains pour la mobilisation sociale en faveur de la vaccination

- Planification, budgétisation des activités de promotion en ville des activités de vaccination de routine et des campagnes,

- District de Santé

 

- Autorités municipales

- formations sanitaires publiques et privées

- Services secteurs apparentés

- Secteurs privés

- Partenaires au développement

- ONG

-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA)

NON

- Mise en œuvre et supervision des activités de Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,

- Mise en œuvre et supervision des activités de communication de masse et des nouvelles technologies de la communication par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,

-Evaluation avec tous les acteurs urbains des activités de Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,

Planification des activités de vaccination avec tous les acteurs urbains préalablement bien ciblés et identifiés au préalable

- Faire un recensement et une cartographie de tous les acteurs urbains : Autorités municipales, Chefs de quartiers/villages, Formations sanitaires publiques et privées, Services secteurs apparentés, Secteurs privés, Partenaires au développement, ONG, Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA)

- Elaborer la cartographie sociale avec tous les acteurs urbains prenant en compte l’identifiant claire et détaillée des différents groupes vulnérables, des autres cibles difficiles à atteindre, les populations spéciales etc.

- Elaborer les mécanismes de coordination des acteurs et de pilotage des activités en définissant clairement les rôles de de chaque acteur urbain

 

-Implications des enseignants à tous les niveaux du système de santé

-actualisation tous les quatre ans des curricula des écoles

- District de Santé

 

- Autorités municipales

- formations sanitaires publiques et privées

- Services secteurs apparentés

- Secteurs privés

- Partenaires au développement

- ONG

-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA)

NON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


REDUIRE LES INEGALITES ET AMELIORER LA COUVERTURE VACCINALE
1
Je travaille comme cadre d’appui à la Délégation Régional de la Santé Publique de l’EST CAMEROUN dans le cadre du suivi évaluation des activités des projets et programme de santé depuis bientôt 4ans et après avoir passé près de 14 ans comme chefs de bureau santé, gestionnaire de données, enseignant dans les écoles de formations et point focal de surveillance épidémiologique et de bien d’autres programmes et projets au niveau de district et de terrain (Batouri, puis Abong-Mbang). Je n’oublie pas les années de gestion du volet la santé des refugiés issus de la crise centrafricaine ainsi qu’un passage à la supervision du projet « Performance BasedFinancing », financement basé sur les résultats ou la performance.
2
Parler de la réduction des inégalités d’accès aux vaccinations en mettant un focus dans les zones urbaines
Pose non seulement le problème général de l’équité d’accès liés aux services de santé comme la vaccination
Il peut s’agir des problèmes liés à la géographie, distances, catastrophe
Il paut aussi s’agir des problèmes sociopolitique ou de sécurité
Il peut s’agir des problèmes liés aux barrières financières
Il peut s’agir des problèmes d’organisation, de planification, de suivi ou d’évaluation ce qui renvoie aux occasions manqués
3


A l’analyse des résultats de résultats consolidés au niveau national en se focalisantà la couverture vaccinale au PENTA 3 comme référencedans la région de l’EST, ces résultats semblent très bons mais ils cachent non seulement la répartition inégale de cette couverture entre les 14 districts de santé de la région mais aussi les disparités à l’intérieur même de chacun de ces districts ainsi qu’entre et à l’intérieur des aires de santé, qu’est qui peut bien expliquer ces inégalités d’accès à la vaccination ou au services de santé et d’autant que ce phénomène de l’inégal accès à la vaccination pourtant bien organisée et gratuite autour du PEV combinées aux occasions manquées prennent de l’ampleur dans les zones urbaines de notre région qui, comme dans la plus part des pays en développement comme le nôtre, connaissent une très forte urbanisation, au dernier recensement général de la populationdu Cameroun en 2005 , elle se situait autour de 53%. Comment faire adresser ces problèmes d’équité sanitaire ou vaccinale ? notre choix va se porter sur le cas de la petite ville d’Abong-Mbang qui est pleine expansion (agriculture de seconde génération, agropoles, exploitations et industries forestières …qui favorisent la naissance de nouveaux pôles de concentration des populations à aux entrés est, sud et sud-ouest de la ville notamment dans les localité d’AYENE, MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB,PLATEAU, ANKOABOUAMB, DJENASSOUME, NKOUELEU,OBOUL, ABONG-MBANG 2, ABONG-DOUM, ANZIE ET BAGOFIT) dans le district qui porte le même nom où les performances de vaccination reste assez faibles et où il existe entre autre des communautés spécialescomme les pygmées BAKA, des populations vulnérables comme les femmes au ménage et les jeunes filles célibataires mères qui doivent prendre en charges toutes seules leurs enfants en se consacrant à de petits métiers ou au petit commerce (toutes activités absorbantes), les moto-taximen (qui représentent une partie importante de l’exode rural massif des jeunes vers la ville) et les élèves et pour lesquelles des efforts particuliers doivent être entrepris pour garantir leur accès aux soins et à la vaccination particulièrement.
Contexte
Le District de santé d’ABONG-MBANG est situé à l’entrée sud de la région de l’EST CAMEROUN dans le département du HAUT-NYONG il couvre 04 arrondissements administratifs dont ABONG-MBANG (03 aires de santé), BEBEND (02 Aires de santé), MBOANZ (2 aires de santé) et DJA( 03 Aires de santé),soit 08 aires de santé (AS),24 formations sanitaires qui vaccinent , dont 20 publiques et 04 privées. Et couvre 170 villages, quartiers et hameaux.
S’agissant de la ville d’ABONG-MBANG,cette bourgade d’environ 25000 âmes inégalement réparties dans 02 aires de santé toutes à faciès urbano-rural elle-même repartie à savoir :
AIRE SANTE ZONE DE RESPONSABILITE FORMATION SANITAIRE OBSERVATIONS
ABONG MBANG NORD
(10000 HABITANTS) ABONG MBAG 2, ANZIE, ABONG DOUM, NKOLMVOLAN, OBOUL 1, NKOUELEU, DJENASSOUME, NTIMBE, PETIT PARIS, LAKABO CSI OBOUL 1
(Construit et équipé mais besoin de réhabilitation) - Nouvelles industries grandes du bois et de foresterie
- Grandes exploitation agricoles
- Et Hôpital EPC NKOL MVOLAN en arrêt d’activités
- Elites politiques
ADOUMA, BAGOFIT CSI BAGOFIT (non construit et non équipé) - Grandes exploitations agricoles
- Hôtels de luxe
- Elites politiques
ABONG-MBANG SUD (25000 HABITANTS) CENTRE (ANKOAMB, PLATEAU, SOURIS, ZALOUM1, ZALOUM 2, KAKA, BAMILEKE, MAKA) C M LE BERGER (Construit et équipé)
CS CATHOLIQUE (Construit et équipé)
- Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Le CS CATHOLIQUE ne vaccine plus
SUD (MBOULE 1, MBOULE 1, BOULE 2, DJOW, MBELLA, ADMINIDTRATIF, NYONG, EYENE 1, AYENE2) HOPITAL DE DISTRICT (Construit et équipé)
CLINIQUE Dr NDONNANG (Construit et équipé)
CSI ABONG-MBANG SUD (Construit et équipé)
CS LE NYONG
(Construit et équipé) - Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites Administratives
KWOAMB (MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB) CSI KWAOMB
(ancienne léproserie transformée en CSI (construit, non équipé et besoin de réhabilitation) - Grandes exploitations agricoles
- Exploitations forestières modernes et sauvages
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites politiques
Une récente revue des données pour l’antigène de référence montre clairement que la ville à elle seule pèse plus de ¾ des occasions et des perdues de vue du système de vaccination c’est à tous les enfants qui n’ont pas eu accès ou ont échappés pour une raison ou une autres à l’immunisation.

Pire encore les informations rapportées par les Formation sanitaires comportent beaucoup d’incohérences en comporte beaucoup sont soit sous rapportées, soit sur rapportées
Forces FAIBLESSES MENACES OPPRTUNITES
Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination -Planification insuffisante des activités
-Coordination insuffisante des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains et réticences à collaborer ou impliques les autres acteurs (communautés, partenaires, secteurs apparentés, associations, secteur privé , ONG, OSC, OBC) Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération)
Insuffisante cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC
Supervision, formative insuffisante Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées
Suivi et utilisation des données insuffisant
4
Les stratégies
Planifier avec les communautés les activités de vaccination
Constituer une Equipe principale et définir clairement les rôles et responsabilités
Elaborer une cartographie sociale pertinentedes différents groupes vulnérables et défavorisés
Renforcer et intégrer les liens avec ces communautés
Identifier toutes les occasions et les opportunités qui peuvent bénéficier à la vaccination et les planifier pour permettre de rattraper les occasions manquées et les perdues de vue
Superviser et former les différents acteurs
Suivre, rapporter, monitorer et évaluer de façon très rapprochée et suffisante les activités
INTRODUCTION
A l’analyse des résultats de résultats consolidés au niveau national en se focalisant à la couverture vaccinale au PENTA 3 comme référence dans la région de l’EST, ces résultats semblent très bons mais ils cachent non seulement la répartition inégale de cette couverture entre les 14 districts de santé de la région mais aussi les disparités à l’intérieur même de chacun de ces districts ainsi qu’entre et à l’intérieur des aires de santé, qu’est qui peut bien expliquer ces inégalités d’accès à la vaccination ou au services de santé et d’autant que ce phénomène de l’inégal accès à la vaccination pourtant bien organisée et gratuite autour du PEV combinées aux occasions manquées prennent de l’ampleur dans les zones urbaines de notre région qui, comme dans la plus part des pays en développement comme le nôtre, connaissent une très forte urbanisation, au dernier recensement général de la population du Cameroun en 2005 , elle se situait autour de 53%. Comment faire adresser ces problèmes d’équité sanitaire ou vaccinale ? notre choix va se porter sur le cas de la petite ville d’ABONG-MBANG qui est pleine expansion (agriculture de seconde génération, agropoles, exploitations et industries forestières …qui favorisent la naissance de nouveaux pôles de concentration des populations à aux entrés est, sud et sud-ouest de la ville notamment dans les localité d’AYENE, MADOUMA, AVIATION, MBANG, KWOAMB,PLATEAU, ANKOABOUAMB, DJENASSOUME, NKOUELEU,OBOUL, ABONG-MBANG 2, ABONG-DOUM, ANZIE ET BAGOFIT) dans le district qui porte le même nom où les performances de vaccination reste assez faibles et où il existe entre autre des communautés spéciales comme les pygmées BAKA, des populations vulnérables comme les femmes au ménage et les jeunes filles célibataires mères qui doivent prendre en charges toutes seules leurs enfants en se consacrant à de petits métiers ou au petit commerce (toutes activités absorbantes), les moto-taximen (qui représentent une partie importante de l’exode rural massif des jeunes vers la ville) et les élèves et pour lesquelles des efforts particuliers doivent être entrepris pour garantir leur accès aux soins et à la vaccination particulièrement.

Parler de la réduction des inégalités d’accès aux vaccinations en mettant un focus dans les zones urbaines. Pose non seulement le problème général de l’équité d’accès liés aux services de santé comme la vaccination. Il peut s’agir des problèmes liés à la géographie, distances, catastrophe. Il peut aussi s’agir des problèmes sociopolitiques ou de sécurité. Il peut s’agir des problèmes liés aux barrières financières. Il peut s’agir des problèmes d’organisation, de planification, de suivi ou d’évaluation ce qui renvoie aux occasions manqués.
Notre choix s'est porté sur la réduction des inégalités et l’amélioration de la couverture vaccinale dans le cadre urbainen nous appuyant sur le cas de la petite ville d'ABONG MBANG.
CONTEXTE
La ville d’ABONG-MBANG est le chef-lieu du District de santé éponyme. Située à l’entrée sud de la région de l’EST CAMEROUN dans le Département du HAUT-NYONG, il couvre 04 arrondissements administratifs dont : ABONG-MBANG (03 aires de santé), BEBEND (02 Aires de santé), MBOANZ (2 aires de santé) et DJA (03 Aires de santé). Soit au total 08 aires de santé (AS), 22 sur 24 formations sanitaires qui vaccinent, dont 20 publiques et 04 privées. Il couvre 170 villages, quartiers et hameaux. Cette bourgade compte environ 35 000 âmes inégalement réparties dans 02 Aires de Santé toutes à faciès urbano-rural elle-même composées comme suit :
AIRE SANTE ZONE DE RESPONSABILITE FORMATION SANITAIRE ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES ET PARTICULARITES
ABONG MBANG NORD
(10000 HABITANTS) ABONG MBAG 2, ANZIE, ABONG DOUM, NKOLMVOLAN, OBOUL 1, NKOUELEU, DJENASSOUME, NTIMBE, PETIT PARIS, LAKABO CSI OBOUL 1
(Construit et équipé mais besoin de réhabilitation) - Nouvelles industries grandes du bois et de foresterie
- Grandes exploitation agricoles
- Et Hôpital EPC NKOL MVOLAN en arrêt d’activités
- Elites politiques
ADOUMA, BAGOFIT CSI BAGOFIT (non construit et non équipé) - Grandes exploitations agricoles
- Hôtels de luxe
- Elites politiques
ABONG-MBANG SUD (25000 HABITANTS) CENTRE (ANKOAMB, PLATEAU, SOURIS, ZALOUM1, ZALOUM 2, KAKA, BAMILEKE, MAKA) C M LE BERGER (Construit et équipé)
CS CATHOLIQUE (Construit et équipé) - Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Le CS CATHOLIQUE ne vaccine plus
SUD (MBOULE 1, MBOULE 1, BOULE 2, DJOW, MBELLA, ADMINIDTRATIF, NYONG, EYENE 1, AYENE2) HOPITAL DE DISTRICT (Construit et équipé)
CLINIQUE Dr NDONNANG (Construit et équipé)
CSI ABONG-MBANG SUD (Construit et équipé)
CS LE NYONG
(Construit et équipé) - Petits commerces
- Administrations
- Hôtels et auberges
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites Administratives
- CLINIQUE Dr NDONNANG ne fait pas aucune activité de santé publique et ne collabore pas
KWOAMB (MADOUMA, AVIATION, MISSOUME, MBANG, KWOAMB) CSI KWAOMB
(ancienne léproserie transformée en CSI (construit, non équipé et besoin de réhabilitation) - Grandes exploitations agricoles
- Exploitations forestières modernes et sauvages
- Moto-taximen
- Filles et célibataires avec enfants
- Ecoles de formation et lycées
- Elites politiques
Une récente revue des données pour l’antigène de référence montre clairement que la ville à elle seule pèse plus de ¾ des occasions et des perdues de vue du système de vaccination c’est à tous les enfants qui n’ont pas eu accès ou ont échappés pour une raison ou une autres à l’immunisation.
Pire encore les informations rapportées par les Formation sanitaires comportent beaucoup d’incohérences en comporte beaucoup sont soit sous rapportées, soit sur rapportées
ANALYSE FFOM
FORCES
Exitence du sytème de santé qui intégre la mise en oeuvre des activités les programmes
Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination
Existence des ressouces (Common basket, capalhumai et matériel)
Existence des partenariats solides
FAIBLESSES
- Planification insuffisante des activités
- Coordination insuffisante des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains et réticences à collaborer ou impliques les autres acteurs (communautés, partenaires, secteursapparentés, associations, secteur privé , ONG, OSC, OBC)
- Insuffisante cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables
- Insuffisante supervision formative
- Insuffisants suivi et utilisation des données
OPPORTUNITES
Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération)
Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC
Existence et diversification des techniques et moyens de communications( TIC)
Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées
Constituer une Equipe principale
•Celle-ci doit comprendre des membres du conseil municipal, de la société civile, des ONG et
des groupes représentant les personnes défavorisées en milieu urbain ainsi que le programme
de vaccination, les membres du secteur EAH, du secteur de l’éducation et de la santé des
enfants. L’équipe peut également comporter des membres temporaires pour de plus courtes
périodes selon les besoins.
Examiner le
présent manuel
•Dans le cadre d’autres lignes directrices, initiatives au sein du pays ou de la zone urbaine, notamment la
stratégie Atteindre chaque district. Choisir, adapter et utiliser
•Les approches et les outils les plus appropriés pour une ou plusieurs analyse(s) de situation approfondie(s)
dans les zones urbaines locales.
•Il peut s’agir de l’une des approches présentées dans ce manuel ou disponible ailleurs.
Sélectionner et utiliser des ressources
•À l’aide des résultats de l’analyse de situation, des suggestions faites dans ce manuel d’autres ressources.
•Sélectionner des interventions adéquates pour la zone.
•Télécharger le matériel sélectionné.
•Établir les ressources et les partenaires complémentaires pour la mise en oeuvre.
Élaborer des
plans et obtenir l’approbation de leur mise en œuvre
•Les plans doivent comporter des cibles spécifiques aux personnes défavorisées en milieu urbain.
FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITÉS MENACES
Existence du système de santé qui intègre la mise en œuvre des activités les programmes Très faible activité mobilisation sociale et de participation communautaire (Réticence à collaborer du système sanitaire ou à impliquer les autres acteurs (communautés, partenaires, secteurs apparentés, associations, secteur privé, ONG, OSC, OBC)ou aussi refus relais communautaires à travailler gratuitement Présence d’un secteur privé économique et industriel (petits commerce et petites exploitations, bois, foresterie, agriculture de seconde génération et Présence de la concurrence sanitaire avec l’essor des formations sanitaires privées et confessionnelles) La complexité du milieu urbain (diversités ethniques, linguistiques et culturelles, barrières naturelles, géographiques, longues distances, enclavement, cours d’eau, disfonctionnements, insuffisances organisationnelles, fractures sociales
Existence et fonctionnement du programme élargi de vaccination Insuffisante planification des activités (Insuffisante prise en compte de la cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables, les groupes difficiles à atteindre)
Organisation du tissu social en associations, GIC agropastoraux, ONG, OSC, OBC
Insuffisante implication et collaboration des collectivités locales décentralisées
Existence d’un certain niveau de ressources (Common basket : Budget Etat, Partenariats GAVI, UNFPA, UNICEF, OMS, FAIR MED, capital humain et matériel) Insuffisante coordination des activités (insuffisante définitions des rôles et responsabilités des acteurs de terrains) Insuffisante atteinte des populations et groupes vulnérables et des milieux sociaux aisés
Existence et diversification des techniques et moyens de communications (TIC) Insuffisante mise en œuvre de l’organisation du secteur de la santé
Existence des partenariats solides (Partenariats : GAVI, UNFPA, UNICEF, OMS, FAIR MED, projet PBF/ACVE/FRPSE) insuffisance des ressources (humaines : Insuffisance du personnel en qualité et en nombre, matérielles :intrants et consommables de vaccination et financières) Présence des structures de dialogues et des administrations sectoriels apparentées Insuffisante mobilisation des ressources matérielles et financières et Retard de démarrage de la CSUInsuffisante mobilisation des ressources matérielles et financières et
Insuffisant suivi (Insuffisante supervision formative et Insuffisant suivi et utilisation des données) Existence d’un noyau d’Equipe principale
Parce que les aires de santé de la ville d'ABONG-MBANG d'une façon établie par tous les rapports , ainsi toutes les revues des données qui nous ont inspiré représentent un peu plus de 50% des enfants qui n'ont pas eu accès à la vaccination pour une raison ou une autre, vouloir réduire les inégalités et améliorer la couverture vaccinale dans ce district veut dire qu'on s'adresse particulière de manière à renverser avec impact cette tendance dans cette ville dans les trois premiers trimestres de l'année.
Et au regard de notre diagnostic il faut principalement résoudre les problèmes liés aux faiblesses descellées en priorisant les actions à haut impact comme l'organisation des mini campagnes trimestrielles de rattrapage ( qui aujourd'hui sont semestriellement associés aux Semaine d'Actions de Santé et de nutrition Infantiles et Maternelles:SASNIM) et surtout en les adossant sur une meilleur collaboration, mobilisation et une grande implication des tous les acteurs urbains (secteur privé, partenaires au développement, formations sanitaires privées, les ONG, les autorités municipales, les associations locales, les communautés). En plus, il faut pour mettre tout cela en musique une meilleure planification, coordination de la mise en œuvre des activités s'avère nécessaire.
Enfin il faut pour s'assurer de la qualité de tous ces choix aussi pertinents fussent-ils, il est nécessaire d'encadrer tout cela par une meilleure supervision formative, un suivi-évaluation et une judicieuse utilisation des données pour décision.
Activités innovantes
1- Aussi nous avons pour répondre à la question des déficits criards d’atteinte des cibles à vacciner, il nous semble judicieux de privilégier comme activité première et innovantel’organisation des campagnes trimestrielles systématiques de rattrapage des enfants n’ayants été atteints pour une raison qui auront l’avantage d’une organisation concentrée dans un temps réduit , et plus légère basée sur les aires de santé et de ce fait seront aussi facile à financer par rapport au système de routine aux moyens insuffisants et aux résultats mièvres que nous connaissons actuellement,
2- Notre deuxième priorité à la mobilisation, la grande implication, la collaboration harmonieuse avec tous les acteurs urbains (secteur privé, partenaires au développement, formations sanitaires privées, les ONG, les autorités municipales, les associations locales, les communautés, le tout couplé àl’utilisation des mass médias, et des nouvelles technologies de la communication), pour les quels et sans lesquels les prestations sont mises en œuvre, et sur tout assurer une plus sérieuse promotion en ville des activités de vaccination,
3- Notre troisième choix va à la planification des ,avec tous les acteurs urbains préalablement bien ciblés et identifiés au préalable, des activités qui prenne en compte de la cartographie sociale identifiant clairement les différents groupes vulnérables, les autres groupes difficiles à atteindre,
4- Notre quatrième choix se porte sur la mise en œuvre la supervision formative par le District élargie aux autorités municipales urbaines et d’autres partenaires et services apparentés ou ONG pour garantir la qualité et les standards de services,
5- En fin pour s’assurer un meilleur suivi-évaluation de toutes ces activités mises en œuvre et contrôler que l’impact et l’objectif d’améliorer la couverture vaccinale il faut judicieuse collecte, compilation utilisation des données pour décision éclairée.







































Activités Détails de l’activité Qui soutient l’activité ? Peut-elle être intégrée aux activités et ressources existantes (oui/non/peut-être)
Organisation systématique des campagnes trimestrielles de rattrapage des enfants n’ayant été atteints par la vaccination - Planification, budgétisation de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints
- District de Santé
- Autorités municipales
- formations sanitaires publiques et privées
- Services secteurs apparentés
- Secteurs privés
- Partenaires au développement
- ONG
-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA) OUI (SASNIM)
- Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la campagne trimestrielle de rattrapage
- Mise en œuvre et supervision des activités de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints
- Evaluation de la campagne de rattrapage de la vaccination de routine des enfants et femmes enceintes et de la surveillance des MEV pour les groupes vulnérables et autres non atteints,
- Organisation des enquêtes de couvertures LQAS après la campagne,
- Organisation des revues et validations mensuelles et trimestrielles des données.
Implication et collaboration harmonieuse avec tous les acteurs urbains pour la mobilisation sociale en faveur de la vaccination - Planification, budgétisation des activités de promotion en ville des activités de vaccination de routine et des campagnes, - District de Santé
- Autorités municipales
- formations sanitaires publiques et privées
- Services secteurs apparentés
- Secteurs privés
- Partenaires au développement
- ONG
-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA) NON
- Mise en œuvre et supervision des activités de Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,
- Mise en œuvre et supervision des activités de communication de masse et des nouvelles technologies de la communication par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,
-Evaluation avec tous les acteurs urbains des activités de Mobilisation sociale et financière par tous les acteurs urbains pour la vaccination de routine et des campagnes,
Planification des activités de vaccination avec tous les acteurs urbains préalablement bien ciblés et identifiés au préalable - Faire un recensement et une cartographie de tous les acteurs urbains : Autorités municipales, Chefs de quartiers/villages, Formations sanitaires publiques et privées, Services secteurs apparentés, Secteurs privés, Partenaires au développement, ONG, Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA)
- Elaborer la cartographie sociale avec tous les acteurs urbains prenant en compte l’identifiant claire et détaillée des différents groupes vulnérables, des autres cibles difficiles à atteindre, les populations spéciales etc.
- Elaborer les mécanismes de coordination des acteurs et de pilotage des activités en définissant clairement les rôles de de chaque acteur urbain
-Implications des enseignants à tous les niveaux du système de santé
-actualisation tous les quatre ans des curricula des écoles - District de Santé
- Autorités municipales
- formations sanitaires publiques et privées
- Services secteurs apparentés
- Secteurs privés
- Partenaires au développement
- ONG
-Communautés (OSC, ASLO, OBC, COSADI, COSA) NON