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Impact Accelerator - MOBILISATION COMMUNAUTAIRE CÔTE D'IVOIRE
CÔTE D’IVOIRE
INVESTISSEMENT TRANSFORMANT : PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE (Investir dans un système où la responsabilité de vacciner soit partagée entre les communautés et le programme de vaccination afin de parvenir à une couverture uniformément élevée grâce à la vigueur de la demande et à la grande qualité des services)
Le projet consiste à pérenniser la participation communautaire et les activités de sensibilisation et de mobilisation. Il s'articule, dans un premier temps, redynamiser les comités de gestion (COGES) des établissements sanitaires permettant aux communautés de participer à la planification, à la mise en œuvre et au contrôle des activités. Dans un second temps, il s'agit de mettre à niveau les agents de santé communautaires afin de favoriser les actions de sensibilisation et de mobilisation. Cela passe par la mise en œuvre d'activités génératrices de revenus (AGR) pour la prise en charge financières des ASC et autres charges liées aux activités de vaccination. Enfin, le projet propose l'éducation pour la santé à travers la formation des adolescents. Cette dernière stratégie consiste à inculquer aux populations d'avoir des comportements en faveur de la santé durant tout le parcours de vie car comme le disent les sociologues, la maladie est toujours au passé.
Parlant de l'organisation proprement dite des services, disons que le système de santé en Côte d’Ivoire est basé sur l’approche district. Il existe donc trois niveaux de gouvernance correspondants aux trois niveaux de prise en charge. Le premier niveau qui est district sanitaire (niveau opérationel) est composé d’un hôpital de référence (hôpital général) autour duquel gravitent plusieurs établissements sanitaire de premier contact (ESPC) situés en zone rural et/ou urbaine. Le niveau régional (niveau intermédiaire), coordonné par un directeur régional comprend un centre hospitalier régional (CHR) qui est également un hôpital de référence. Le dernier niveau (niveau central ) est composé du cabinet du ministre et d’un ensemble de services dit services centraux (directions centrales, programmes de santé, EPN).
Le Programme Elargie de Vaccination (PEV) qui est donc un programme de santé (niveau central) coordonne les activités de vaccination en s’appuyant sur le district sanitaire qui est l’unité opérationnelle du système de santé. le chargé du programme élargie de vaccination (CPEV) qui est un agent du district se charge de la distribution et du suivi évaluation des activités dans le district. Chaque centre vaccinateur transmet au CPEV les données mensuelles au travers d’une fiche (rapport) renseignés et transmis au plus tard le 05 du mois. Chaque médecin et/ou infirmier responsable d’aire de santé est chargé de coordonner les activités dans son aire de santé. il organise les activités de vaccination (micro plan PEV) et supervise les activités des agents de santé communautaires (ASC).
La mise en œuvre de notre plan d’affaire nécessite la contribution de tous les acteurs locaux et nationaux. Au niveau national, il s’agit de l’engagement des directeurs régionaux et départementaux. Il faudra convaincre les directeurs pour l’orientation des financements obtenus de l’Etat vers ces activités. Cela est possible. Cependant les ressources attribuées par le gouvernement restent faibles et ne peuvent à elles seules permettre de réaliser notre projet. C’est pourquoi, la deuxième des choses est le plaidoyer en direction de la direction de coordination du programme élargi de vaccination (DCPEV) et des élus locaux (mairies et conseil régional) dont l’un des rôles est de soutenir les actions de développement au niveau local. La dernière action que nous comptons mener pour la mobilisation des ressources (matérielles, humaines et financières) est le partenariat avec les ONGs locales intervenant dans les secteurs santé et éducation. Il s’agit ici d’impliquer ces ONGs à la réalisation des activités du projet.
Le coût total pour la réalisation des activités de redynamisation des COGES et de l’organisation des activités de sensibilisation (stratégies 1 et 2) est estimé à 23 798 480 francs CFA. Cependant, le coût des activités d’éducation pour la santé (stratégie 3) nécessite une évaluation de base préalable. Cela nécessite juste des rencontres avec les différents acteurs du système éducatif afin de planifier l’ensemble des activités et sous-activités liées à cette stratégie 3.